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Callejón de Hamel
(ruelle Hamel) 
La havane
Cuba

Déclaration de principes (traduit comme j'ai pu de l'espagnol).

Au maître Don Fernando Ortiz.
Au quartier de Cayo Hueso.
Au peuple cubain.

Dans cette ruelle du centre de la Havane nommée Hamel, naît le 21 Avril 1990, la première peinture murale de la voie publique dédié à la culture afro-cubaine.
IREMES, ORICHAS, légendes de dieux noirs.
Dans le grand maquis de la forêt et de la montagne pour dire aujourd’hui :
Je prends l’art comme un temple public ouvert à tous. Où la simplicité couvre le corps dénudé, pour alléger le mal qui fini, le mal qui souffre. Pour remplir de couleurs ces murs muets et dénudés de tant attendre.
Et avec mon temps qui est le mien, comme du tien tu es le maître, le donner pour le sentiment d’être….
Pour être une empreinte du connu.
Sans fragment de parole.
Chants de mes tambours.
Chants de mes vêtements blancs.
Sans être prière, je suis parole par parole.
Je suis celui qui peint les mur et envoie des messages à l’aube.
Pardonnez moi critiques et intellectuels, je dis ma parole.
Je m’assois sur la chaise du mendiant, j’embrasse le sourire franc.
J’aime le jus de mon sang, qui est du sang africain.
Mais aussi je respire profondément pour remplir ma vie et mon âme, d’un sourire espagnol, car je suis coupé de sang métissé.
Esprits du jour et nuit sacrée, sont tous présents pour envoyer mes messages à l’aube.
Le lâche fuit la vérité, parce que le mensonge est comme lui.

Salvador Gonzàlez.

texto en espagnol